Saison 2024

Ravoir et Sologne

Bienvenue dans la saison 2024

15 mai
Premières becquées sur le nid de Sologne ! Hier déjà en milieu d’après-midi, la femelle était restée manger sur le nid après un apport de poisson par le mâle. S’alimentant rapidement, elle n’avait pas encore présenté de becquée, mais les signes qu’un premier poussin était en train d’éclore étaient là. Ce matin, elle a cette fois bien donné la becquée à ce nouveau-né que nous avons déjà pu apercevoir lors de cet épisode. Nous devrions de mieux en mieux le voir lors de futurs repas, et connaitre bientôt le nombre d’oisillons dont sera composée cette nichée…

Sur le nid du Ravoir, le comportement de Panchita lorsqu’elle donne les becquées indique qu’elle élève probablement au moins deux jeunes. Encore un peu de patience pour apercevoir les petites têtes dépassant du nid…

3 mai
Naissance sur le nid du Ravoir !
Pour la première fois et après 39 jours de couvaison, nous avons vu Panchita rester manger sur son nid après un apport de poisson par le mâle. Elle s’est ensuite penchée à plusieurs reprises, nous indiquant qu’elle commençait à présenter des becquées à un premier poussin nouveau-né.

Durant cet épisode, le mâle 6.A est resté en sentinelle à côté d’elle, puis sur une branche jouxtant le nid, jusqu’à ce qu’elle se recouche pour réchauffer sa précieuse nichée. Patience maintenant pour découvrir de combien de jeunes elle sera constituée…
Cette naissance, qui est une des toutes premières, marque le début de la période des éclosions sur les nids des balbuzards. Elles vont se succéder sur plus d’un mois…
A noter que comme les années précédentes, un couple de bergeronnettes grises a élu domicile sous le nid des balbuzards, profitant ainsi du gite et de la protection offerts par les grands rapaces piscivores. Elles nourrissent également leur nichée et on voit fréquemment ces graciles oiseaux virevolter autour de l’aire de Panchita et 6.A…
Sur le nid de Sologne, la couvaison semble s’être déroulée de façon sereine jusqu’à maintenant. C’est donc normalement vers le 12 mai que devrait éclore le premier poussin de ce couple.

 

12 avril

Silence, ça couve !

Ce n’est que le 14 mars que le mâle 6.A est finalement arrivé au Ravoir. Entretemps, Panchita coulait des jours heureux avec le mâle d’un nid voisin et, au lieu d’entamer immédiatement sa reproduction avec 6.A, son partenaire attitré, elle a probablement suivi ce mâle, ne revenant qu’épisodiquement sur le nid. La reproduction au Ravoir était particulièrement mal engagée.

Heureusement, après quelques jours de vagabondage, Panchita est revenue sur l’étang et, le 25 mars, la couvaison commençait. Le couple 6.A-Panchita est donc stabilisé ; le mâle relaie régulièrement la femelle à la couvaison et tout semble se passer pour le mieux.

Ailleurs en forêt, la majorité des nids sont occupés, les couples sont reconstitués, en train de couver ou prêts à pondre.

La période de la couvaison est particulièrement délicate pour les balbuzards et des dérangements répétés près des nids peuvent anéantir la reproduction.

Nous recommandons donc de ne pas s’approcher des nids ! Déranger durablement un balbuzard qui couve et l’obliger, par méconnaissance ou insouciance, à quitter son nid condamne la couvée !

Sur le pylône de Sologne, visible ici www.objectifbalbuzard.com, le couple habituel a été vu pour la première fois le 19 mars et le début de la couvaison a été constaté le 5 avril… Aucun des deux partenaires du couple n’est bagué mais leur comportement et la rapidité de leur installation semblent indiquer qu’il s’agit du couple des années précédentes.

Pour le Ravoir, les détails de la reproduction sont relatés, quasiment au jour le jour, dans la rubrique de Francis Couton : 

Suivi du Balbuzard au Ravoir – Saison 2024

N’hésitez pas à vous rendre à l’étang Site du Ravoir, des animateurs de Loiret Nature Environnement vous accueillent tous les dimanches après-midi de 15 à 19 heures !

 

28 février

Habitués à voir revenir certains balbuzards très tôt, les naturalistes sont dorénavant sur le pied de guerre dès la mi-février.

Et c’est bien le 15 qu’un premier balbuzard a été aperçu furtivement sur l’un des nids du massif de Lorris. Une semaine plus tard, le 21 février, c’est Panchita qui faisait son grand retour au Ravoir. Rapidement rejointe par un mâle non bagué, elle s’est installée sans se presser sur l’étang tandis que d’autres balbuzards sont aperçus ici ou là sur la Loire.

Pour les visiteurs du Ravoir, il faut savoir qu’un couple est donc dorénavant visible depuis l’observatoire, même si ce n’est pas le couple « traditionnel ». L’accueil du public les dimanches ne commencera toutefois qu’en avril.

Sur le pylône de Sologne, un oiseau a également été aperçu le 22 février ; son identité n’a pas encore été déterminée avec certitude. Oiseau de passage ou locataire du site ?

Sinon, ailleurs en France, le bilan de la reproduction en 2023 fait état de 124 couples reproducteurs (103 sur le continent et 21 en Corse) et de 188 jeunes à l’envol (176 et 12). La Seine et Marne et la Vienne ont accueilli un couple reproducteur pour la première fois, portant ainsi à 19 le nombre de départements occupés par le Balbuzard pêcheur. Dans le Loiret, 29 couples ont été dénombrés et, dans le Loir-et-Cher, 25… L’année 2023 a donc été faste pour le balbuzard !

expand_less