Saison 2024

Ravoir et Sologne

Bienvenue dans la saison 2024

12 avril

Silence, ça couve !

Ce n’est que le 14 mars que le mâle 6.A est finalement arrivé au Ravoir. Entretemps, Panchita coulait des jours heureux avec le mâle d’un nid voisin et, au lieu d’entamer immédiatement sa reproduction avec 6.A, son partenaire attitré, elle a probablement suivi ce mâle, ne revenant qu’épisodiquement sur le nid. La reproduction au Ravoir était particulièrement mal engagée.

Heureusement, après quelques jours de vagabondage, Panchita est revenue sur l’étang et, le 25 mars, la couvaison commençait. Le couple 6.A-Panchita est donc stabilisé ; le mâle relaie régulièrement la femelle à la couvaison et tout semble se passer pour le mieux.

Ailleurs en forêt, la majorité des nids sont occupés, les couples sont reconstitués, en train de couver ou prêts à pondre.

La période de la couvaison est particulièrement délicate pour les balbuzards et des dérangements répétés près des nids peuvent anéantir la reproduction.

Nous recommandons donc de ne pas s’approcher des nids ! Déranger durablement un balbuzard qui couve et l’obliger, par méconnaissance ou insouciance, à quitter son nid condamne la couvée !

Sur le pylône de Sologne, visible ici www.objectifbalbuzard.com, le couple habituel a été vu pour la première fois le 19 mars et le début de la couvaison a été constaté le 5 avril… Aucun des deux partenaires du couple n’est bagué mais leur comportement et la rapidité de leur installation semblent indiquer qu’il s’agit du couple des années précédentes.

Pour le Ravoir, les détails de la reproduction sont relatés, quasiment au jour le jour, dans la rubrique de Francis Couton : 

Suivi du Balbuzard au Ravoir – Saison 2024

N’hésitez pas à vous rendre à l’étang Site du Ravoir, des animateurs de Loiret Nature Environnement vous accueillent tous les dimanches après-midi de 15 à 19 heures !

 

28 février

Habitués à voir revenir certains balbuzards très tôt, les naturalistes sont dorénavant sur le pied de guerre dès la mi-février.

Et c’est bien le 15 qu’un premier balbuzard a été aperçu furtivement sur l’un des nids du massif de Lorris. Une semaine plus tard, le 21 février, c’est Panchita qui faisait son grand retour au Ravoir. Rapidement rejointe par un mâle non bagué, elle s’est installée sans se presser sur l’étang tandis que d’autres balbuzards sont aperçus ici ou là sur la Loire.

Pour les visiteurs du Ravoir, il faut savoir qu’un couple est donc dorénavant visible depuis l’observatoire, même si ce n’est pas le couple « traditionnel ». L’accueil du public les dimanches ne commencera toutefois qu’en avril.

Sur le pylône de Sologne, un oiseau a également été aperçu le 22 février ; son identité n’a pas encore été déterminée avec certitude. Oiseau de passage ou locataire du site ?

Sinon, ailleurs en France, le bilan de la reproduction en 2023 fait état de 124 couples reproducteurs (103 sur le continent et 21 en Corse) et de 188 jeunes à l’envol (176 et 12). La Seine et Marne et la Vienne ont accueilli un couple reproducteur pour la première fois, portant ainsi à 19 le nombre de départements occupés par le Balbuzard pêcheur. Dans le Loiret, 29 couples ont été dénombrés et, dans le Loir-et-Cher, 25… L’année 2023 a donc été faste pour le balbuzard !

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